Processus de Bologne : enjeux de l’évaluation pédagogique
Chargée de mission CIEP
En Europe comme dans le reste du monde, les systèmes d’assurance qualité de l’enseignement supérieur ont connu, dans les vingt dernières années, un essor très rapide et généralisé : la nécessité, pour chaque pays, de se doter d’un tel système fait désormais l’objet d’un consensus international. L’assurance qualité, ou l’évaluation, pour reprendre le terme plus fréquemment employé dans le contexte français, est au cœur du processus de Bologne : elle est à la fois un moteur pour l’amélioration continue de la qualité des établissements et des formations, et un garant de cette qualité.
Le processus de Bologne, initié en 1999 par la Déclaration de Bologne, vise la création et la promotion d’un Espace Européen de l’Enseignement Supérieur, aux fins de construire une Europe des connaissances en s’appuyant sur le renforcement de ses dimensions intellectuelles, culturelles, sociales, scientifiques et technologiques. Les 45 pays signataires se sont engagés à réaliser, à l’horizon 2010, quelques grands objectifs afin d’améliorer l’attractivité et la compétitivité européenne.
Dans ce contexte européen, et quelles que soient les difficultés rencontrées dans tout ou tel pays, pour tel ou tel type de formation ou d’établissement d’enseignement supérieur, le développement de l’assurance qualité, qui ne saurait devenir une fin en soi, met en jeu des questions essentielles qui sont ici présentées.
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